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Découverte des métiers de la vigne à Chinon

Lundi 23 août, une quinzaine de demandeurs d’emploi était réunie à Chinon pour découvrir les métiers de la viticulture. Initié par Pôle emploi Chinon, cet événement a permis aux candidats de mieux appréhender le travail de la vigne, la typologie des postes à pourvoir et les formations permettant d’y accéder.

La viticulture est une production qui offre de nombreux emplois en CDD tout au long de l’année mais aussi en CDI, dans le Chinonais comme à l’échelle de la région », a introduit Mathieu Chancel, responsable d’équipe à Pôle emploi Chinon et organisateur d’une réunion à destination des demandeurs d’emploi, le 23 août.

 

L’objectif de la matinée qui se déroulait au Centre viti-vinicole de Chinon était de connaître les métiers, les formations, puis d’échanger et casser les a priori sur la viticulture. Raphaël Rousseau, maître de chai du Centre viti-vinicole depuis deux ans, a apporté un témoignage passionné aux participants, d’autant plus percutant pour ce public qu’il a lui-même obtenu ce poste à l’issue d’une reconversion. En effet, après une première partie de carrière dans le prêt-à-porter de luxe, en France et à l’étranger, il a décidé à 35 ans de se réorienter. Après un parcours classique (formation puis salarié pendant six ans chez un viticulteur où il apprend la polyvalence), il a rejoint le Centre viti-vini.

 

Le 23 août au matin, il a accompagné les participants dans les vignes pour leur présenter la grande variété des tâches à réaliser au fil des saisons : taille, tirage des bois, pliage, attachage, ébourgeonnage et palissage, ainsi que les différentes interventions du tractoriste, avant de finir dans le chai. Dans ce lieu, les déplacements en courant sont à proscrire ! Il a détaillé les étapes post vendanges, du pressage, de la fermentation, des interventions sur les cuves, jusqu’à la mise en bouteille du produit fini. Enfin, au sein du point de vente, il a mis l’accent sur le rôle clé de la commercialisation pour une exploitation viticole. Pour faire le lien avec tous ces postes, Pôle emploi a mis en place un catalogue de formations afin de permettre à ceux qui le souhaitent de rejoindre la filière. Sachant que ces formations font la part belle à la pratique.

 

DES EMPLOIS ACCESSIBLES AVEC OU SANS FORMATION

Les candidats qui désirent travailler en viticulture peuvent débuter par des emplois saisonniers qui ne requièrent pas de qualification particulière (les vendanges par excellence, ou encore le tirage de bois ou le palissage). Ils peuvent aussi se former pour accéder à d’autres postes, comme la taille ou la conduite de tracteur.

 

Les demandeurs d’emploi disposent de plusieurs outils pour trouver un poste près de chez eux. D’abord l’Anefa (association nationale pour l’emploi et la formation agricole), qui dispose d’une bourse de l’emploi accessible sur le site www.anefa.org. Ce site recense l’ensemble des offres agricoles du Centre-Val de Loire.

 

Par ailleurs, le Groupement d’employeurs de Touraine (GET), qui compte près de 130 adhérents, se place comme un employeur important dans le département. Il a la capacité « d’optimiser le temps de travail sur une saison » pour ses salariés. En effet, en ayant recours à l’emploi partagé, le GET propose de réaliser des missions consécutives chez différents vignerons. Ainsi en 2020, il a permis aux salariés qui le souhaitaient et disposant d’une mobilité sur le département de vendanger pendant près d’un mois. C’est le cas aussi pour la saison de taille qui s’étale sur quatre mois en hiver. La diversité des expériences offre ainsi aux salariés, par leur faculté d’adaptation, de quoi progresser rapidement et augmenter leur employabilité en vue de décrocher un emploi pérenne.

 

« Ce temps d’échange autour de la viticulture est une première. Nous voulions donner l’occasion aux demandeurs d’emploi de venir sur le terrain et d’apprécier la réalité des emplois », explique Mathieu Chancel. A l’approche des vendanges, c’est aussi l’occasion de retenir les premiers candidats. « A moyen terme, l’objectif est aussi de former les salariés de demain, en leur proposant de s’inscrire à nos formations. Après cette matinée, ils pourront s’engager en connaissance de cause », conclut-il.

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