Glyphosate
Journalistes et parlementaires pisseurs volontaires
Vendredi 17 janvier, l'UDSEA 37 a organisé une campagne dépistage de glyphosate dans les urines.



Vendredi 17 janvier à Tours, journalistes, parlementaires, agriculteurs se sont prêtés au test comparatif des méthodes d'analyse du glyphosate dans un laboratoire d'analyses de centre ville avant envoi des échantillons dans plusieurs laboratoires d'analyse en France et à l'étranger.
Le taux de la molécule y sera mesuré avec différentes méthodes (test Elisa et chromatographie couplée à la spectrométrie de masse) et sur différents publics:
- des agriculteurs
- des politiques: Sophie Auconie (députée), Daniel Labaronne (député), Serge Babary (sénateur) et Pierre Louault (sénateur)
- et des journalistes: les mêmes personnes qui ont déjà participé aux précédents dépistages réalisés par les "pisseurs" de glyphosate.
Invités eux aussi, les "Pisseurs volontaires" d'Indre et Loire ont étonnamment décliné l'invitation. Les "Pisseurs" n’ignorent pas que la référence est la spectrographie et que les analyses donnent des résultats non systématiques. Ils (les responsables nationaux) ont choisi un laboratoire coûteux (75 € et non 35 €) et avec une méthode contestée. Il leur aurait coûté le même prix de réaliser le test, avec la méthode reconnue, dans un laboratoire agréé. La référence de 0,1 µg/L(présence de glyphosate dans les urines) utilisée par les pisseurs pour marquer les esprits ne correspond à aucun risque sanitaire. L’Anses le rappelle. Pour l'UDSEA 37 (FNSEA) leur action ne relève pas d'un problème de santé publique mais l’organisation d’une pression, un lobby pour imposer, par la peur, un mode d’agriculture, de société.
Plus de détails sur le dossier de presse (voir lien de téléchargement) qui rappelle également les conclusions de l'ANSES sur le fait que le risque sanitaire vis à vis des résidus de cette molécule n'est pas avéré.
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