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Lochois
Les agriculteurs acteurs du plan climat territorial

Il faut faire vite, ça chauffe... Les agriculteurs venus nombreux pour plancher sur le plan climat, à l’invitation de Loches Sud Touraine, savent qu’ils détiennent une partie de la solution. L’agriculture peut stocker du carbone, beaucoup de carbone et produire de l’énergie, beaucoup d’énergie.

Loches Sud Touraine établit son Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). Dans cette perspective, les agriculteurs de ce territoire ont été invités à penser « global » pour mieux agir « local ». Le constat déroulé par Etik-Presse, le cabinet missionné pour faire l’état des lieux, est désormais connu. La certitude que le changement climatique est désormais enclenché entre dans les têtes. L’homme, avec toute la complexité qui le caractérise, capable du pire comme du meilleur, est en capacité de réagir et d’anticiper. C’est le but du PCAET. « L’immense défi qui se présente à nous peut être une chance pour revivifier la démocratie et responsabiliser les citoyens », estime François Camet d’Etik-presse. Loches Sud Touraine a mis en ligne un forum citoyen où la collectivité locale annonce son volontarisme : « plan climat, rien n’est impossible si nous agissons dès maintenant tous ensemble. » C’est que localement, tout doit être repensé. L’habitat, les réseaux de distribution, l’alimentation, les déplacements… le mode d’agriculture.

Les agriculteurs ont tiqué en voyant leur profession mise au banc des accusés à cause des émissions de méthane des bovins, de protoxyde d’azote des engrais et du travail des sols qui regaze l’atmosphère en CO2. Sur le Lochois, l’agriculture représenterait, selon les calculs du plan climat, 47 % des émissions de gaz à effet de serre. Mais le massif forestier, les prairies, l’agriculture en semis direct sous couvert en recaptent la moitié. Un atout majeur pour le consultant. « Si chacun fait sa part maintenant, l’objectif d’atteindre une réduction de 75 % des GES d’ici 2050 est possible, soit 3,5 %/an. Un taux qui correspond à une réduction d’émission de 315 kg de CO2/ personne/an. » François Camet donne quelques exemples à la portée de tous, comme réduire de 1 °C la température de son logement, si possible remplacer l’avion par le train, se déplacer utilement et covoiturer ou modérer sa consommation de viande. Pour Eric Moreau, agriculteur et élu local, l’agriculture change vite. « Elle a déjà pris le virage et il est temps de mettre en route un plan climat adapté à la réalité de chaque territoire. » Dans cette optique, Loches Sud Touraine a besoin de tous. Les agriculteurs comme tous les Lochois sont invités à s’exprimer sur www.climat-lochessudtouraine.com.

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