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Centre-Val de Loire
Nappes souterraines : la reconstitution est en cours

Après un mois de novembre très sec, décembre et janvier se caractérisent par une pluviométrie abondante.

Ces fortes précipitations ont permis aux nappes les plus réactives de reconstituer une partie de leurs réserves. Mais pour certaines, le taux de remplissage reste faible à très faible.

Les abondantes pluies d’octobre ont laissé place à un mois de novembre exceptionnellement sec. Les cumuls de précipitations, qui étaient inférieurs de 65 à 80 % à la normale, ont entraîné une dégradation de la ressource en eau. Alors qu’en octobre une hausse des niveaux était observée sur la majorité des stations, cette tendance s’inverse en novembre. Et début décembre, 80 % des stations suivies de la région montraient des niveaux inférieurs à la normale de saison.

 

Un déficit prononcé difficile à compenser

Le mois de décembre a été particulièrement humide, avec une pluviométrie excédentaire de 31 à 87 % selon les départements par rapport aux normales. Ces précipitations ont permis d’atteindre les valeurs de saison pour l’humidité des sols. Fin janvier, pour la majorité du territoire, le niveau des nappes était ainsi à la hausse.

 

Même avec un mois de novembre sec, le cumul des précipitations observé depuis septembre est excédentaire de 50 % sur la région.

 

Néanmoins, malgré des précipitations exceptionnelles en décembre et début janvier, les stations piézométriques suivies affichaient, pour 70 %, des niveaux sous les valeurs de saison, dont 35 % de niveaux bas à très bas. Cette situation s’explique par les niveaux anormalement bas des nappes en septembre, après un étiage sévère. Au 27 septembre 2020, plus de la moitié des nappes avaient un taux de remplissage faible à très faible.

 

A la fin de l’été, l’humidité des sols était inférieure à la moyenne. Les précipitations d’octobre ont permis de les réhumidifier et les nappes ont commencé à se remplir. Mais le mois de novembre a compromis ce rééquilibrage. C’est seulement à partir de décembre que la recharge des nappes a commencé. À ce jour, le niveau de la nappe du Cénomanien par exemple était encore insuffisant fin janvier. Au 7 février, les relevés font état d’une situation nettement plus favorable dans beaucoup de zones (cf carte). Et la période hivernale n’étant pas terminée, la tendance à la hausse des nappes devrait se poursuivre.

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