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Un cap filière caprin basé sur l’innovation et la prospective

La nouvelle feuille de route régionale pour la filière caprine a été signée le 9 décembre à Saint-Epain, lors de la journée régionale caprine. Le renouvellement des générations en est une des lignes directrices.

Le Cap caprin 4e génération a été signé le 9 décembre par Sylvain Boiron - président de l’interprofession régionale caprine (Criel), Temanuata Girard - vice-présidente de la Région à l’agriculture et l’alimentation -, et Edouard Guibert - responsable caprin à la chambre régionale d’agriculture.

Le 9 décembre a eu lieu à l'EARL Desbourdes à Saint-Épain la journée régionale caprine. A cette occasion, a été signé le Cap filière caprin 4e génération par Temanuata Girard - vice-présidente de la Région à l’agriculture et l’alimentation -, Sylvain Boiron - président de l’interprofession régionale caprine (Criel) - et Edouard Guibert - responsable du dossier caprin à la chambre régionale d’agriculture. « C’est une grande journée pour la filière caprine régionale. La signature de ce nouveau Cap filière caprin 2021-2025 va permettre à la filière d’être reconnue à sa juste valeur et de pouvoir développer des projets d’envergure », a déclaré Temanuata Girard.

 

L’INSTALLATION : UNE PRIORITÉ

Pour Sylvain Boiron, l’une des priorités données à ce projet de filière est l’installation. Avec un contexte régional porteur et des besoins en lait aujourd’hui estimé à plus de 5 millions de litres, la région Centre-Val de Loire peut accueillir de nouveaux éleveurs. « La diversité des circuits de commercialisation et la possibilité d’être accompagné techniquement tout au long de son projet par des conseillers spécialisés sont de véritables atouts de notre région », précise-t-il.

 

A travers ce nouveau Cap, la filière régionale porte un véritable engagement face aux enjeux économiques, climatiques, environnementaux, et sociétaux du monde agricole de demain, selon Edouard Guibert. « La mise en avant du territoire passe également par la promotion des 5 AOP caprines, véritables vitrines de la gastronomie régionale », ajoute-t-il. Le projet se décline en 25 actions, visant :

• Le renouvellement des générations et l’emploi en élevage caprin : formations et découverte de l’élevage caprin en région, accompagnement à la transmission ;

• La performance technicoéconomique des exploitations : appuis techniques individuels, soutien aux investissements nécessaires pour aider les exploitations à répondre au mieux aux enjeux de demain ;

• La mise en place d’un travail prospectif : amélioration des conditions de travail au moment des mises bas, coconstruction d’une réflexion autour des bâtiments d’élevage de demain ou encore réflexion autour des problématiques concernant la qualité du lait cru de chèvre.

 

DES APPORTS TECHNIQUES AUX ÉLEVEURS

Outre la signature du nouveau Cap filière caprin, la journée régionale a été l’occasion d’évoquer différents thèmes pratiques intéressant les éleveurs. Les intervenants ont notamment présenté les travaux en cours sur la thématique du lait cru et de sa gestion au quotidien par les éleveurs. Estelle Boulu de la Fnec, a abordé la gestion de l’Escherichia Coli, producteur de higatoxines hautement pathogènes (Stec).

 

Karine Lazard, de la chambre d’agriculture du Cher a ensuite partagé des idées destinées à faciliter le travail en fromagerie.

 

Le diagnostic bas carbone sur les exploitations caprines a également fait l’objet d’échanges, avec l’intervention de Marie Portheau d’ABC Bâti Concept (anciennement Elevage Environnement). Celle-ci a présenté le projet de diagnostic, en invitant les éleveurs à le réaliser sur leurs exploitations.

 

Un représentant du groupe Inosys a enfin aiguillé les éleveurs sur le calcul des coûts de production en élevage caprin. Avec quels indicateurs le calculer au niveau de l’alimentation animale ? Quel est le coût de revient des différents types de ration ?

 

En bref, une journée très complète, qui officialise une dynamique régionale bien en marche.

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