Viande bovine : forces et faiblesses d’un atelier bio
Le 22 septembre, la journée Tech&Bio a mis l’accent sur les résultats technico-économiques d’un atelier expérimental bio suivi sur la ferme des Bordes dans l’Indre.


A Jeu-les-Bois dans l’Indre, l’OIER (1) des Bordes conduit son troupeau limousin (60 UGB) sur une exploitation de 63 ha dont 10 % sont en conversion AB. Une surface couverte à 30 % par des prairies permanentes, 7,5 ha de prés de fauche et 18 ha de surface en herbe mixte. Mélange céréales + protéagineux récoltés immatures (MCPI) et association de céréales et protéagineux (CERPRO) se partagent le solde avec du trèfle violet. L’expérimentation bio porte sur un effectif de 25 vaches et génisses mises à la saillie.
En moyenne sur 3 ans, l’élevage expérimental a donné naissance à 23 veaux (dont 7 primipares) dont 21 sevrés, 8 femelles et 13 mâles. L’ensemble de la descendance est fini sur place sous forme de veaux sous la mère (vente à la demande), de jeunes bovins ou de boeufs. En bio, ne pas engraisser ses broutards signifie vendre sur le marché conventionnel en l’absence de débouchés pour le bio maigre.