Aller au contenu principal

MFR de La Croix en Touraine
CAP Sapver : "c'est un cursus très professionnalisant"

Nicolas Breton, moniteur à la MFR, décrit le CAP Sapver (Services aux personnes et vente en espace rural) proposé à La Croix en Touraine. Un cursus multi-compétences qui accompagne les jeunes vers le monde professionnel.

Ayant été 6 ans responsable d’une classe de CAP Sapver, Nicolas Breton connaît bien son sujet. Il revient sur la logique de ce diplôme, et sur ses atouts sur le marché du travail.

 

Comment décririez-vous le contenu du CAP Sapver ?

N.B. : C’est une formation relativement générique, puisque trois domaines professionnels sont abordés : vente, petite enfance et personnes dépendantes (âgées ou handicapées). Les élèves découvrent ces domaines de façon théorique : développement de l’enfant, sénescence chez les personnes âgées, fonctionnement d’un magasin, communication avec les clients... Ils étudient ces trois domaines lors de la première année, puis choisissent celui qu’ils préfèrent et dans lequel ils feront deux stages en 2ème année. En 1ère année, on les prépare au monde professionnel, pour qu’ils puissent s’adapter. En 2ème année, on est plus dans l’orientation, la spécialisation dans leur domaine de prédilection.

 

En quoi est-il adapté aux besoins du marché du travail ?

N.B. : C’est un cursus très professionnalisant, avec ses 24 semaines de stage par an. En sortant, les jeunes sont employables rapidement. Ce diplôme leur donne plusieurs domaines de compétences. Il est ouvert, car le temps de trouver un emploi ou de poursuivre des études dans un domaine, ils peuvent bifurquer, utiliser d’autres de leurs compétences.

 

En quoi prépare- t-il les jeunes au monde du travail ?

N.B. : Avec ce CAP, les jeunes vont entrer dans le monde professionnel progressivement, de façon moins violente que pour quelqu’un qui doit chercher du travail après un bac par exemple. Ça leur laisse le temps de découvrir tout ça avec un peu plus de bienveillance et d’accompagnement. Ce CAP les aide aussi à choisir, car ils vont toucher à tout pendant les stages. Ça leur permet parfois de découvrir quelque chose qu’il n’aurait pas imaginé mais qui finalement leur plaît. Par exemple, dans le secteur des personnes âgées, ils peuvent participer à la restauration, l’accompagnement, l’animation. Et même s’ils restent sur leurs premières amours, c’est toujours une carte de plus à jouer sur un marché de l’emploi plutôt tendu.  

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 85€
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

Descartes : un nouveau boucher passionné

À Descartes, Steven Lardin, 32 ans, a repris la boucherie du centre-ville en juillet dernier.

Philippe Benoit du Rey a accueilli plusieurs élus sur sa ferme d’Orbigny, pour attirer leur attention sur les incohérences juridiques qui freinent la création de fermes pilotes dédiées à l’étude de l’infiltration de l’eau.
Eau : un projet freiné par la réglementation

À Orbigny, Philippe Benoit du Rey veut démontrer qu’une meilleure gestion de l’eau est possible en créant une ferme pilote.

L'essor de l’industrie laitière en Touraine

Entre 1890 et 1930, la Touraine connaît une véritable mutation laitière, marquée par l’émergence des laiteries, la naissance des coopérat

Grâce à une météo favorable, les semis des céréales d'automne touchent à leur fin en Indre-et-Loire.
Des semis sous de bons auspices

À l’échelle du département, les semis de blé sont bien avancés.

Lors de la journée du PNDV tour organisée à Saint-Nicolas-de-Bourgueil en juillet, Charlotte Mandroux et Sophie Bentéjac ont présenté les outils existants pour les vignerons, ainsi qu’un projet à venir.
Des outils pour agir face au dépérissement de la vigne

Les vignerons disposent d’outils, notamment digitaux, développés via le plan national de durabilité du vignoble pour pérenniser le vignoble et la c

Chaque irrigant doit réduire son nombre de jours de prélèvement de 30 % par rapport à l’autorisation initiale en période d’alerte et de 50 % en période d’alerte renforcée.
Sécheresse en Indre-et-Loire : comment ça fonctionne ?

Un nouvel arrêté fixe les règles de prélèvement d’eau jusqu’au 31 octobre.

Publicité