Aller au contenu principal

Le label Grand boeuf est lancé !

La filière locale bovine a lancé un nouveau label appelé « Grand boeuf », dont la viande est notamment destinée aux restaurants des collèges départementaux. Une démarche qui suscite l’adhésion de tous les acteurs.

Le 8 septembre, les charolaises de Julien Boudevin à Villiers-au-Bouin ont vu défiler les acteurs de l’agriculture tourangelle et de la filière bovine, à l’occasion du lancement de la filière Grand boeuf. « C’est une grande journée pour nous dans le département », à introduit Richard Courtigné, élu chambre d’agriculture et cheville ouvrière du dossier.

 

Après deux animaux tests, les collégiens du département vont pouvoir manger de la viande label Grand boeuf, issue d’animaux élevés dans le département. C’est le résultat d’une forte mobilisation du conseil départemental et de la chambre d’agriculture pour faire aboutir le dossier. Une étape importante mais, pour Fabienne Bonin, vice-présidente de la chambre d’agriculture, « il reste beaucoup de travail à faire, pour soutenir l’élevage et notamment maintenir des vétérinaires en milieu rural. »

 

PREMIÈRE ÉTAPE DU PROJET ALIMENTATION

Dans l’assiette des collégiens, le boeuf local est le premier morceau du projet alimentation, du conseil départemental, qui prévoit 50 % de produits locaux d’ici 2022, répondant ainsi aux exigences de la loi Egalim. « Avec mon prédécesseur Jean- Pierre Gaschet, on a peut-être commencé par le plus difficile », a expliqué Alain Anceau, élu référent du dossier au conseil départemental. Il a fallu structurer la filière pour travailler sur un label, tout en préservant le confort de travail des cuisiniers. Ainsi, des investissements en matériel ont été nécessaires. « Les objectifs politiques que nous avons au département ne fonctionneront que si tout le monde tient son rôle », a rappelé l’un des maires présents. On ne peut pas parier dans la durée, mais tous les acteurs de la fourche à la fourchette étaient bien là, plein d’enthousiasme pour le lancement du label Grand boeuf dans le département. Des éleveurs labellisés aux cuisiniers, en passant par le technicien aliment et le transporteur des animaux.

 

Depuis les premières réunions en décembre à la chambre d’agriculture pour expliquer la démarche aux éleveurs, le travail a été colossal. Vingt-deux fermes sont déjà labellisées, leur accompagnement technique est en place, le ratio d’aliment de finition homologué Bleu-Blanc-Coeur dans les auges. Les adolescents tourangeaux vont bientôt se régaler !


 

O Le cahier des charges du label

Un cahier des charges Label rouge s’applique, pour des animaux multi-races pâturant au moins 7 mois de l’année. Les aliments doivent être sans OGM, avec une ration de finition enrichie en Oméga 3 et labellisée Bleu-Blanc-Coeur. Les animaux doivent être abattus entre 30 et 108 mois pour les femelles et entre 30 et 48 mois pour les boeufs, avec un poids minimum de 350 kg pour les femelles et 380 kg pour les mâles et une conformation d’au moins R. Les éleveurs intéressés peuvent encore rejoindre la démarche en contactant la chambre d’agriculture. Le gain net est estimé à 150 € par animal par rapport aux prix du marché.

Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 5,54€/mois
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Terre de Touraine
Consultez le journal Terre de Touraine au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter du journal Terre de Touraine
Sous-titre
Vous êtes abonné(e)
Titre
IDENTIFIEZ-VOUS
Body
Connectez-vous à votre compte pour profiter de votre abonnement
Sous-titre
Vous n'êtes pas abonné(e)
Titre
Créez un compte
Body
Choisissez votre formule et créez votre compte pour accéder à tout Terre de Touraine.

Vous aimerez aussi

CHOISIR UNE INSÉMINATION ARTIFICIELLE SANS HORMONES
  Depuis une vingtaine d’années, le Gaec Marsault en Boischaut nord choisit tous les ans d’inséminer ses chèvres sans éponges, ni hormones.
Investir à plusieurs dans un matériel performant
  Augmenter la qualité des fourrages et accroitre l’autonomie des chantiers de fenaison sont les deux principales motivations qui ont poussé quatre ad
Une AG nationale sous le signe du bien-être animal
  Eau, alimentation, virus, conception des bâtiments, sont autant de sujets primordiaux qui évoluent face au changement du climat.
Visite d’essais aux Bordes sur la valorisation du méteil fourrage
  Réduire les achats d’aliments, gagner en autonomie alimentaire sont des défis pour chaque éleveur.
Une synergie élevage/enseignement agricole à améliorer
La collaboration entre l’agrocampus de Tours-Fondettes et les acteurs de l’élevage en Touraine, pourrait être renforcée.
Atelier d’engraissement de chevreaux à la ferme : pour quelle rentabilité ?
   Quelles sont les références en matière de rentabilité d’un atelier d’engraissement de chevreaux ?
Publicité