Formation
Treize nouveaux apprentis viticoles à Amboise
Depuis le 10 janvier, treize adultes sont engagés dans la formation « ouvrier qualifié viticole » au lycée d’Amboise. Pendant au minimum treize mois, ils apprennent le métier en alternance chez un viticulteur. A l’issue, ils peuvent espérer un emploi pérenne dans les vignes, comme leurs homologues des deux sessions de formation antérieures.
Depuis le 10 janvier, treize adultes sont engagés dans la formation « ouvrier qualifié viticole » au lycée d’Amboise. Pendant au minimum treize mois, ils apprennent le métier en alternance chez un viticulteur. A l’issue, ils peuvent espérer un emploi pérenne dans les vignes, comme leurs homologues des deux sessions de formation antérieures.
“Cette 3e session de formation certifi cat de qualifi cation professionnelle (CQP) ouvrier qualifié viticole a été construite selon une formule nouvelle, retient Claire Tessier, responsable de la formation continue au lycée d’Amboise. D’abord, elle a été placée après la formation taille de vigne, qui a lieu en novembre et décembre. Une grande partie de ces stagiaires a souhaité poursuivre son apprentissage en s’inscrivant au CQP. Nous sommes là dans une continuité de parcours. Ensuite, elle a bénéficié d’une prise en charge plus favorable pour les employeurs ». Ces deux éléments ont permis de recruter plus facilement les stagiaires et les employeurs.
DES BINÔMES « EMPLOYEURS-SALARIÉS » SUR MESURE
C’est Pôle emploi qui a assuré le recrutement des candidats pour cette formation. « Un psychologue du travail a été missionné pour rencontrer les candidats et évaluer leurs aptitudes, comme la capacité à travailler en équipe, la capacité d’adaptation ou encore les compétences transversales », confie Aude Allouard, chargée de relations entreprise au Pôle emploi de Blois. Et d’ajouter : « ensuite, nous avons tenté de construire des binômes pertinents, en tenant compte des attentes des viticulteurs ».
Cette année, le public d’apprentis est constitué d’adultes âgés de 18 à 47 ans en reconversion professionnelle. Ils ont tous signé un contrat de professionnalisation d’au moins 13 mois avec leur employeur.
Les FAV 41 et 37-72 ont largement contribué au succès de l’opération en invitant les vignerons à formuler leurs besoins de personnel auprès des équipes de Pôle emploi.
« La formation a été construite avec les professionnels et répond à leurs attentes. 100 % des stagiaires trouvent un emploi dans la viticulture au terme du CQP », précise Karine Roumanex, en charge du suivi de la formation au lycée agricole.
Après deux années d’expérience sur cette formation, le lycée d’Amboise a construit un nouveau format satisfaisant et remis au goût du jour le contrat de professionnalisation (équivalent au contrat d’apprentissage pour adultes), jusqu’alors délaissé par les employeurs car moins aidé. Ce qui n’est pas le cas cette année. « Ocapiat va supporter au total près de 200 000 € pour cette formation », assure Quentin Breil, conseiller entreprise pour Ocapiat. Un coup de pouce remarquable aux viticulteurs pour former leurs futurs collaborateurs.